Quatre ans après son élection et quelques jours après la victoire de Joe Biden, le monde est désormais en position de s’interroger sur l’efficacité de la présidence Trump aux Etats-Unis.
Donald Trump est selon Barack Obama « le pire des Présidents ». Pendant son mandat, l’image des Etats-Unis s’est dégradée dans la quasi-totalité des pays du monde. Pourtant, si on regarde de plus près le bilan de Donald Trump n’est pas aussi mauvais que son image. Difficile, de l’extérieur, de juger l’action politique intérieure plébiscitée par 68 millions d’électeurs : « AMERICAN FIRST ».
Une véritable croissance économique
Aujourd’hui, personne ne reproche à D. Trump ce qui restait pourtant une tache inquiétante sur sa politique économique : l’énorme déficit budgétaire. Avant la Covid 19, le déficit s’était déjà accru de 1 000 milliards de dollars. C’est aussi ce qui a permis le grand succès de Donald Trump. Une croissance de 2.5 %, en terme de rythme, c’est mieux que son prédécesseur B. Obama. Jamais les Etats-Unis n’avaient connu une telle période de croissance. Sa politique de baisses d’impôts n’est pas étrangère à ce succès. L’impôt sur les sociétés a baissé de 35 % à 21 %, et cela eu un effet considérable sur l’économie américaine.
Il lui a été beaucoup reproché d’avoir baissé l’impôt des riches, sans relever que le chômage est à son plus bas niveau. Il est descendu de 4.7 à 3.5 % de la population. Le taux de pauvreté a baissé de 2 points de pourcentages avant la crise sanitaire. Sois son taux le plus faible jamais enregistré aux Etats-Unis. L’accroissement du pouvoir d’achat des plus pauvres a été le plus important jamais enregistré. Les salaires ont augmenté de 3 % par an en moyenne. Ce qui explique un soutien populaire qui reste élevé à la grande surprise des commentateurs européens, qui enregistrent surtout le talent de D. Trump pour mettre de l’huile sur le feu des maux de la société américaine. D. Trump aime le conflit et la provocation en politique intérieure comme en politique extérieure.

Le conflit avec la Chine, un axe stratégique
D. Trump reste le pionnier concernant le durcissement de la politique américaine vis-à-vis de la Chine. Les Européens commencent à le suivre, surtout depuis les pressions sur Hong Kong et Taïwan. J. Biden ne reviendra pas sur ce qui est désormais perçu comme un axe stratégique de la politique étrangère américaine. La Chine communiste remplace la Russie comme rival géopolitique, idéologique et économique.
Pas sûr non plus qu’il change fondamentalement d’attitude vis-à-vis de l’Iran. Au Moyen-Orient, Trump n’a pas été plus fiable qu’B. Obama avec ses alliés et soutiens. Et le retrait Américain, dans le désordre, a laissé le champ libre aux Russes, Iraniens et Turcs. Avec, en sous-main, l’intérêt et l’appui de la Chine.
Mais D. Trump peut se targuer de succès qu’aucun président depuis B. Clinton n’avait obtenu, de quoi se « moquer » du prix Nobel d’B. Obama. Alors qu’on prédisait le pire après l’installation à Jérusalem de l’ambassade américaine. La question palestinienne est devenue un conflit quasiment local. Après l’Egypte et la Jordanie, de nouveaux pays arabes ont établi des relations diplomatiques avec Israël. Du jamais-vu depuis la création d’Israël.
Dialogue, très médiatique, avec la Corée du Nord
En termes de politique internationale, D. Trump a en partie tenu ses promesses de moins engager les États-Unis dans des conflits internationaux coûteux. « J’ai dit que je voulais sortir de ces guerres sans fin, j’ai fait campagne là-dessus ». Par ailleurs, face à la Corée du Nord, Trump a eu le mérite de renouer le dialogue avec Kim Jong-Un et la Corée du Nord. Pourtant isolé totalement excepté avec la Chine. Même si au final, la dictature n’a rien engagé en matière de dénucléarisation. L’arsenal nord-coréen est même désormais plus important qu’en 2016.

Sa politique mieux jugée que sa personnalité
Au total, l’Amérique de D. Trump est sans doute plus divisée et fracturée qu’auparavant, elle est plus isolée, et a refroidi ses alliés et inquiétée ses amis. Elle fait moins rêver, mais elle n’est pas moins attirante, son économie est structurellement plus forte.
Comme la crise du coronavirus a plongé l’économie américaine, comme les autres, dans la récession, D. Trump n’en profitera pas. Le virus chinois l’a cloué. D’autant qu’à force de donner des coups de boutoir dans le système, il est vu comme une vraie menace pour le système démocratique.
Rares sont ceux qui le regretteront sur la scène internationale. Son caractère imprévisible inquiète ses alliés et maintient ses adversaires en alerte, voire leur a laissé le champ libre. Mais tout n’est pas à jeter dans la politique de D. Trump, et certains axes forts resteront. Quand on aura oublié sa personnalité, alors sa politique pourra être jugée plus objectivement.

Salut à toi jeune entrepreneur, je suis en deuxième année de production à l'ISCPA Paris. Je suis passionné par la musique, les sports extrêmes, et la création de contenu. Plus tard j'aimerais beaucoup travailler dans la réalisation de clips sportifs et musicaux. Mais le domaine de la PAO m'intéresse aussi énormément.