« Django Unchained » : Tarantino brise les chaînes de la ségrégation

0
843

En 1858, en pleine période de ségrégation aux États-Unis d’Amérique, un homme blanc s’associe avec un homme noir, en échange de quoi ce dernier gagnera sa liberté. Vous n’y auriez pas pensé ? Quentin Tarantino lui, non seulement l’a pensé, mais il l’a aussi réalisé.

Lors de sa sortie en 2012 (2013 pour la France), « Django Unchained » nous propulse 154 ans en arrière, en territoire esclavagiste que sont les États-Unis d’Amérique, quand un chasseur de prime rencontre Django – qui n’est autre qu’un esclave, passant de maître en maître – pour lui proposer un marché des plus alléchants : aider le Docteur King Schultz (interprété par Christopher Waltz), un redoutable chasseur de prime, à retrouver des hors-la-loi pour gagner sa liberté.

Allocine, photo Jamie Foxx, Sony pictures

Tarantino nous fait voir la vie en rouge

Désireux de devenir un homme libre et de retrouver sa femme, le jeune Django accepte l’offre, passant ainsi d’esclave opprimé à chasseur de prime, qui sait jouer de sa gâchette, formé par le Docteur King Schultz, son mentor et ami. Dans ce film passionnant, vous redécouvrirez le goût de la liberté qu’offre cette œuvre de Tarantino, car on ne peut que souhaiter que le protagoniste gagne cette liberté, qui parait alors n’être qu’un mythe pour les opprimés, un rêve que seul Django peut ainsi caresser et réaliser.

Ce film aussi intriguant qu’éblouissant nous en fait voir de toutes les couleurs, mais surtout du rouge. Comme à son habitude, le réalisateur n’y a pas été de main morte sur l’hémoglobine : une véritable vengeance, qui a la couleur et le goût du sang, et cela fait plaisir : car en visionnant le film, on ressent, nous aussi, un désir de vengeance pour les esclaves.

Un film qui a du peps !

Allocine, photo Jamie Foxx, Sony pictures

« Django Unchained » nous offre une intrigue à suivre de très près, mais surtout qui nous surprend à chaque nouveau rebondissement, nous poussant à espérer et prier pour que le héros s’en sorte indemne et libre. À chaque nouvelle mort d’un esclavagiste, le sang nous monte à la tête et nous crions alors victoire, notamment lorsque le bourreau n’est autre que Django, qui prend un malin plaisir à exécuter sa vengeance.

Très mouvementé, « Django Unchained » nous fait passer par beaucoup d’émotions, allant de la tristesse à la joie, du dégoût à la compassion. On ne demande alors qu’une chose : que Django obtienne sa vengeance, sa liberté et retrouve sa tendre épouse pour ainsi partager une vie qui n’aurait plus le goût de la terre des champs de coton.

Si vous n’avez pas encore regardé ce film, dépêchez-vous d’allumer votre télévision ou votre ordinateur pour savourer cette oeuvre palpitante que nous offre Quentin Tarantino, disponible sur Netflix.

Plus de publications

Étudiante en 2e année de communication à l'ISCPA, je m'intéresse au monde des médias qui m'entoure mais aussi au monde du spectacle.
J'aime découvrir de nouveaux films, de nouvelles séries et musiques mais aussi des campagnes de publicité.
J'éprouve un intérêt particulier à discuter et échanger avec d'autres personnes concernant ces domaines, ces arts.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici