Étant de confession juive, ma famille et moi célébrons aujourd’hui le septième jour de Hanouka. Cette fête dure 8 jours, pendant lesquels nous allons allumer une bougie par jour sur la Hanoukkia, et prononcer trois prières en les allumant. C’est une fête joyeuse, que nous célébrons toujours en famille.
Histoire de Hanouka
La fête des lumières fait référence au miracle de la fiole d’huile. En effet, il y a 2 000 ans, la terre d’Israël était envahie par l’Empire Syrien avec à sa tête Antiochus. Lui et son peuple interdisaient aux Juifs d’étudier la Torah et de pratiquer leurs Mitsvots, les obligations, et ceux qui continuaient à pratiquer étaient mis à morts.
Le Deuxième Temple de Jérusalem a alors été pillé et détruit par l’Empire Syrien. Une rébellion fut montée, avec à sa tête les Hachmonaïm. Un premier miracle eut alors lieu, le 25 Kislev, car les Hachmonaïn ont remporté cette rébellion.
Le miracle de la fiole d’huile eut lieu par la suite, à l’inauguration du Temple. Les juifs voulaient allumer la Menorah, le chandelier à sept branches, mais il n’y avait plus d’huile pour l’allumer. Ils cherchèrent alors, et ne trouvèrent qu’une petite fiole d’huile ne contenant même pas assez pour tenir une journée. Cependant, par miracle, l’huile maintint la Menorah allumée pendant huit jours. C’est pour cela que la fête de Hannoucah dure 8 jours, commence le 25 Kislev et se termine le 3 Tevet.
Coutumes de Hanouka

Pendant ces huit jours, nous allumons une bougie de plus chaque jours sur la Hanoukkia. Nous l’allumons avec le shamash, c’es la bougie qui allume toutes les autres, à la tombée du jour, et il faut que les bougies soient toujours allumées au moins 30 minutes après la tombée de la nuit.
De plus, lors de l’allumage nous récitons trois prières. Ces prières remercient notre Dieu pour ces miracles.
Nous jouons aussi avec des toupies appelées draydel en yiddish et sevivon en hébreu. Il y a des inscriptions sur les toupies, נגהש (noun-guimel-hei-chin), qui signifient Nes Gadol Haya Cham, un grand miracle a eu lieu là-bas.
Les parents offrent de l’argent à leurs enfants, c’est que l’on appelle le Hanikke guelt, en yiddish. Cet argent est reversé aux nécessiteux, c’est la tsedaka.
Enfin, nous préparons des latkes comme nous sommes ashkénazes : ce sont des beignets de pommes de terre. Nous faisons aussi des soufganiyots, des pâtisseries à l’huile fourrées à la confiture.
Les coutumes ainsi que l’histoire de la fête m’ont été apprises par ma mère, avec qui nous attendons toujours cette fête impatiemment.
חג סאמה, Hag Sameah, Joyeuse Fête.
Actuellement en 1ère année du Bachelor Image&Co à l'ISCPA Paris, j'étudie la communication et la production. Mon but est donc d'évoluer dans le domaine de la Communication Digitale et d'en faire mon métier.
Je me passionne pour les réseaux sociaux ainsi que pour le monde des cosmétiques et les jeux vidéos.
À travers cette plateforme, j'espère pouvoir vous faire part de mes hobbies et pourquoi pas vous faire apprendre à les aimer aussi.