Bienvenue en 2021. Si cette année est tant attendue, elle ne sera réellement différente des précédentes. Nous serons toujours en crise, il y aura toujours à aller au boulot, nous oublierons nos bonnes résolutions, et la Covid ne disparaitra pas du jour au lendemain.
Quel début d’article si pessimiste… C’est vrai, mais la suite n’est pas mieux.
Où va-t-on économiquement ? Dans un mur. Mais je ne parlerais pas vraiment de l’économie, car c’est loin d’être mon domaine et la sociologie m’intéresse bien plus.
Où vais-je dans cet écrit ? Je retourne à Noël.

L’exemple de Noël
Alors voilà : je n’ai jamais spécialement aimé Noël. Probablement qu’être fille unique n’a pas aidé, mais j’ai surtout trouvé que ce n’était qu’un leurre, qui satisfaisait grandement les marques et le gouvernement.
Bien plus qu’une fête, Noël est surtout la période de l’année où nous dépensons le plus en quelques semaines : des chocolats, du foie gras, quelques confiseries, de nombreux cadeaux et de l’argent.
Que faisons-nous de cet argent ?
Certains le gardent au chaud dans leurs poches et épargnent pour plus tard, d’autres consomment. J’imagine que l’on a tous succombé à ce bel objet high tech « nouvelle génération », parce qu’on nous l’a vendu comme « génial » et que tous nos amis en ont sauf nou,s alors que nous n’en avions pas la nécessité. Nous avons probablement cédé quand nous avons vu ce jean en boutique, alors que nous étions simplement venus pour des paires de chaussettes, mais que ce jean, c’est « le jean à la mode ». Peut-encore avons-nous acheté le dernier thermomix par flemmardise principalement, mais aussi parce que notre collègue, après avoir fait un super diner, a reçu tout plein d’éloges que nous n’avions reçu lors du notre. Certainement que notre armoire est déjà bien remplie, mais nous n’en avons jamais assez.
Mais tout ça, c’est la faute de notre striatum ! C’est ce petit morceau du cortex cérébral qui nous fait vouloir toujours plus et encore plus, tout le temps.
Cependant, à défaut de contrer nos pulsions, nous ne faisons que les écouter. Et en attendant, cette surconsommation nous mène doucement à notre perte. La Terre se réchauffe, les glaciers fondent, les forêts prennent feu, des animaux sont en voie d’extinction, l’air devient irrespirable, la température augmente, nous épuisons nos ressources …
Mais bon, « on va faire du shopping demain » ?
Léa Bui, mais Aléas sous mon nom de scène.
En deuxième année de production, je suis passionnée par l'art, la musique, l'écriture, la photographie ainsi que la peinture. La créativité est un de mes moteurs, créer me fascine, me permet de m'évader. C'est d'ailleurs grâce à celle-ci qu'en septembre dernier je réalisais le tournage de mon premier court métrage : Le Pari et que j'écrivais lors de mon dernier confinement mon second recueil de textes.