Découverte du collectif Sauce Blanche : Menu kebab musique à la carte

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Le kebab, le grec, le döner ou encore le dürüm : beaucoup d’appellations différentes pour un des fast foods les plus appréciés des Français. Ce fast food où le collectif Sauce Blanche a trouvé sa marque de fabrique. Quoi de mieux qu’un bon kebab pour apprécier un concert ?

Sauce Blanche : qui sont-elles?

Sauce Blanche est un collectif qui entremêle l’univers de la musique et celui de la cuisine via la promotion de concerts éphémères et itinérants d’artistes émergeants dans les restaurants.

Fondé en 2018 par Juliette Farges, Sophie Rabreau et Mathilde Degorce-Dumas, le collectif est créé avec l’idée d’installer une nouveauté dans l’univers du concert en live.

Les Inrockuptibles est allé à la rencontre de ces trois co-fondatrices afin de comprendre plus en profondeur l’histoire de ce projet. Je vous laisse une partie de l’interview :

Interview : Pourquoi avoir créé le collectif ? D’où est venu ce projet ?

Sophie – Pour la petite histoire, on était toutes les trois dans le même master de management culturel, et on voulait toutes faire quelque chose à côté de nos études, dans le milieu associatif. On a pris un verre à trois, on a découvert qu’on était toutes un peu passionnées de musique et de nourriture, et qu’on voulait vraiment amener la culture là où on n’avait pas l’habitude de la voir. En face du bar où cette rencontre a eu lieu, il y avait un kebab. Et c’est de là qu’est partie l’idée.

Mathilde – On se disait « C’est fou, les kebabs sont ouverts jusqu’à 2h du matin et il ne s’y passe rien du tout« .

Sophie – C’est clair, c’est typiquement le genre d’endroit où tu vas dès que tu es bourrée et que tu n’as rien dans le ventre. En concert, soit tu manges avant, mais il est trop tôt, soit tu manges après, mais il est trop tard. Là, avec Sauce Blanche, on voulait unir le plaisir du concert et de la nourriture, tout en ré-instaurant le kebab de 20h je crois. 

Mathilde – Il faut avouer qu’avant le projet, on n’avait jamais été vraiment immergée dans la culture kebab. Mais la chaleur des lieux, les couleurs, les panneaux qui clignotent la nuit, tout cet aspect visuel nous a toujours fascinées. C’est urbain, y’a pas de chichi, c’est facile et abordable, et ça collait bien avec l’idée d’amener la culture là où on n’a pas l’habitude d’en voir.

Le concept

Le concept est donc d’organiser des événements disco, funk et électronique dans des kebabs parisiens, afin d’obtenir la combinaison parfaite d’un moment chaleureux entre un bon kebab et une bonne ambiance avec décorations et jeux de lumières comprises. « On a vraiment envie de faire passer à notre public une soirée fun, qui change de ce qu’ils ont l’habitude de voir« , poursuit Juliette.

Et maintenant ?

Avant la pandémie du coronavirus, le collectif comptabilisait huit événements dans des lieux différents ,tous sold-out. En terme de production, ce collectif a évolué, et propose maintenant ses talents pour développer des shootings photos dans différents kebabs, mais aussi pour de la scénographie, de l’habillage sonore, ou encore de la programmation artistique pour des confrères. Comme par exemple, pour l’occasion, en 2019, du pop up store de Maison de Corée, au cœur de Paris, Sauce Blanche avait été missionné pour l’élaboration d’une scénographie et d’un habillage sonore afin de recréer l’atmosphère électrique des rues de Séoul :

SCENOGRAPHIE – Sauce blanche

En termes de création 2020, Sauce Blanche propose la sauce Session, qui est une nouvelle ligne éditoriale du collectif : « Un restaurant, une cuisine, une sauce, un artiste, un titre, une session filmée : c’est la nouvelle manière de consommer la musique chez Sauce Blanche ». Je vous recommande d’écouter une des sessions que vous pourrez retrouver sur la chaîne YouTube de Sauce Blanche, la Session d’Ichon et Loveni où les deux rappeurs font un live session de leur tube « Noir ou Blanc » accompagné de leur pères en arrière plan, en pleine élaboration culinaire.

Attendons impatiemment les prochains événements de Sauce Blanche, on l’espère, très bientôt.

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Etudiant en troisième année de production à l'école ISCPA avec un intérêt prononcé pour la création, le cinéma et le relationnel. L'école dans laquelle j'étudie m'as permis d'accroître ma connaissance dans le secteur de la production artistique et culturelle et de la pratiquer grâce à divers expériences enrichissantes à travers l'audiovisuelle.

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